Le bancassureur ING annonce vouloir diminuer jusqu'à 71% les bonus de ses dirigeants et jusqu'à 56% les salaires de ces derniers. Le groupe néerlandais tend ainsi à affirmer la nouvelle politique de rémunération de ses cadres, une décision qui devrait être approuvée lors de la prochaine assemblée générale de la firme en avril prochain.
« Le monde est en train de changer, et nous avions le sentiment que nous devions le suivre », a déclaré Jan Hommen, le directeur exécutif de l'entreprise néerlandaise, lors d'une conférence de presse sur la publication des résultats annuels du groupe.
ING a donc décidé de durcir sa méthode de rémunération et par conséquent de réduire fortement bonus (jusqu'à 71%) et salaires (jusqu'à 56%) de ses dirigeants, une nouvelle politique de fonctionnement qui nécessite l'approbation des actionnaires lors de la prochaine assemblée générale du groupe le 27 avril 2010. Normalement, les bonus des dirigeants ne peuvent pas excéder plus de 100% du salaire fixe alors qu'actuellement, ceux-ci peuvent atteindre 350% du salaire fixe.
A ce propos, les six membres du conseil exécutif d'ING sont concernés et verront donc leurs rémunérations en baisse, selon Carolien van der Giessen, une porte-parole du groupe. Cette réglementation doit s'appliquer progressivement à tous les dirigeants du groupe avec effet rétro-actif à partir du 1 janvier 2010. Dorénavant, ING délivrera ses bonus en fonction des résultats sous-jacents. « Pas de profit, pas de bonus », a ajouté Jan Hommen, en précisant que le conseil de surveillance du groupe pourrait, sévir dans certains cas, et ordonner avec effet rétro-actif le retrait d'une partie du bonus. De plus, les primes de licenciement ne pourront pas dépasser l'équivalent d'un an de salaire fixe.
Ces réductions drastiques interviennent peu de temps après les menaces du ministre néerlandais des finances, Wouter Bos. Ce dernier avait annoncer qu'il prendrait des mesures si les établissement bancaires ne réduisaient pas d'eux-même les primes de leurs cadres. Dans le cadre d'un accord avec le gouvernement néerlandais, les dirigeants d'ING avaient renoncé à leurs bonus pour les années 2008 et 2009.
Le bancassureur ING annonce vouloir diminuer jusqu'à 71% les bonus de ses dirigeants et jusqu'à 56% les salaires de ces derniers. Le groupe néerlandais tend ainsi à affirmer la nouvelle politique de rémunération de ses cadres, une décision qui devrait être approuvée lors de la prochaine assemblée générale de la firme en avril prochain.
« Le monde est en train de changer, et nous avions le sentiment que nous devions le suivre », a déclaré Jan Hommen, le directeur exécutif de l'entreprise néerlandaise, lors d'une conférence de presse sur la publication des résultats annuels du groupe.
ING a donc décidé de durcir sa méthode de rémunération et par conséquent de réduire fortement bonus (jusqu'à 71%) et salaires (jusqu'à 56%) de ses dirigeants, une nouvelle politique de fonctionnement qui nécessite l'approbation des actionnaires lors de la prochaine assemblée générale du groupe le 27 avril 2010. Normalement, les bonus des dirigeants ne peuvent pas excéder plus de 100% du salaire fixe alors qu'actuellement, ceux-ci peuvent atteindre 350% du salaire fixe.
A ce propos, les six membres du conseil exécutif d'ING sont concernés et verront donc leurs rémunérations en baisse, selon Carolien van der Giessen, une porte-parole du groupe. Cette réglementation doit s'appliquer progressivement à tous les dirigeants du groupe avec effet rétro-actif à partir du 1 janvier 2010. Dorénavant, ING délivrera ses bonus en fonction des résultats sous-jacents. « Pas de profit, pas de bonus », a ajouté Jan Hommen, en précisant que le conseil de surveillance du groupe pourrait, sévir dans certains cas, et ordonner avec effet rétro-actif le retrait d'une partie du bonus. De plus, les primes de licenciement ne pourront pas dépasser l'équivalent d'un an de salaire fixe.
Ces réductions drastiques interviennent peu de temps après les menaces du ministre néerlandais des finances, Wouter Bos. Ce dernier avait annoncer qu'il prendrait des mesures si les établissement bancaires ne réduisaient pas d'eux-même les primes de leurs cadres. Dans le cadre d'un accord avec le gouvernement néerlandais, les dirigeants d'ING avaient renoncé à leurs bonus pour les années 2008 et 2009.
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