L'assureur américain AIG a annoncé mercredi un plongeon de ses bénéfices au deuxième trimestre mais beaucoup moins que redouté, en raison d'une forte réduction de ses coûts.
Le bénéfice net a chuté de 41% à 1,1 milliard de dollars, ce qui s'est traduit néanmoins par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du nord, de 1,53 dollar, contre 1,20 dollar attendu en moyenne par les analystes. AIG tient à rappeler que la performance du deuxième trimestre 2016 avait été gonflée par un gain exceptionnel de 1 milliard de dollars. En conséquence, le bénéfice opérationnel a progressé de 10,7% à 1,45 milliard de dollars.
Les investisseurs semblaient saluer la forte diminution de 15,6% des coûts et la bonne tenue de l'assurance commerciale, dont le résultat d'exploitation a bondi de 33%, grâce à l'assurance-vie. Les indemnisations liées aux catastrophes naturelles ont aussi diminué. AIG a cédé deux actifs lors du trimestre, United Guaranty Corp et AIG Advisor Group.
Seul hic : les primes d'assurances ont baissé de 15%. "Si les conditions de marché demeurent difficiles, nous restons déterminés à (...) investir dans une croissance rentable", a déclaré le nouveau PDG Brian Duperreault, nommé à la tête du groupe le 15 mai. M. Duperreault, 70 ans, spécialiste des restructurations, veut relancer AIG via des acquisitions et réduire les programmes de rachats d'actions, principale recette de son prédécesseur pour desserrer la pression du financier Carl Icahn.
M. Icahn, qui est actionnaire d'AIG, réclame une scission de l'entreprise en trois entités distinctes afin de doper les dividendes versés aux actionnaires.
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