Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé ce matin aux représentants des organismes complémentaires le nouveau nom de la CMU-C.
"Complémentaire santé solidaire" c'est le nouveau nom à la fois de la CMU-C et de la CMU-C contributive. Agnès Buzyn l'a annoncé aux représentants des organismes complémentaires ce 17 juin. Bernard Spitz, président de la Fédération Française de l'Assurance, Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, Djamel Souami, président du Ctip et Maurice Ronat, président de l'Unocam, ont donc découvert la nouvelle dénomination lors de la réunion avec la ministre. "Ce nouveau nom me laisse pantois. Cela laisse sous-entendre que les autres offres que nous proposons ne sont pas solidaires", déclare Maurice Ronat, également président du groupe Aésio.
Le ministère a souhaité trouver une alternative à "CMU-C", nom jugé trop technique et peu compréhensif par les Français. Une enquête Ipsos a permis de tester plusieurs dénominations. Finalement, "Complémentaire santé solidaire" a été le choix plébiscité par la majorité des répondants, selon nos informations. La Cnam souhaite d'ailleurs que la nouvelle dénomination ne soit pas "acronymisée". « CMU-C » ne sera plus utilisé à partir de novembre 2019.
Contenir les cotisations
La ministre a également demandé aux organismes complémentaires de ne pas augmenter les cotisations des contrats complémentaire santé en 2020 suite à l'entrée en vigueur du 100% santé. "L'incidence du 100% santé sera faible, voir nulle. Nous allons en revanche devoir intégrer les autres impacts du PLFSS et la hausse de la consommation des frais de santé", indique Maurice Ronat.
Les représentants des complémentaires ont également expliqué à la ministre que le 100% santé aurait un impact très différent en fonction du portefeuille de l'organisme. Elle a répondu que les cas particuliers et le détail de l'évolution des cotisations seraient analysés par le comité de suivi de la réforme.
Les représentants des complémentaires ont également fait un point sur la lisibilité des garanties et sur les frais de gestion.
À voir aussi
Santé : La Fage milite pour une C2S pour tous les étudiants
Élections : Renaissance souhaite élargir la complémentaire santé solidaire
Une santé d’enfer : Le pourboire