Le Conseil d'administration de l'UGM-ACS demande aux mutuelles qui la composent de participer au dispositif de la CMU-C contributive malgré les critiques sur le projet, notamment sur les remises de gestion.

Quelques jours après l'ultimatum lancé par la Mutualité française, l'UGM-ACS, structure créée par la Fnim, prend également position sur la CMU-C contributive. Si la FNMF demande aux mutuelles de ne pas s'engager dans le dispositif, FNIM et UGM-ACS invitent ses membres à y participer.

« Les mutuelles ne doivent pas oublier leur mission d'intérêt général, oublier le principe de solidarité qui est leur socle fondamental et écarter le public concerné de la réponse mutualiste », indique un communiqué.

Pour autant les deux structures demeurent critiques sur le futur dispositif. Comme la Mutualité française L'UGM-ACS juge que « le niveau de remise envisagé (5%) est loin de permettre d'assurer de façon pérenne la qualité de service à laquelle s'attendent les bénéficiaires sans faire jouer la solidarité financière des autres adhérents ».

La Fnim plaide pour un forfait minimal de 27,5 euros en guise de rémunération et propose la mise en place d'un suivi et d'une évaluation du dispositif afin de l'adapter.