La semaine qui s'est écoulée a évidemment été marquée par les inondations du Sud-Est et son torrent d'annonces déversé dans les médias. L'occasion pour les assureurs dommages de canaliser leur parole via une source unique, celle de l'AFA. Pour autant, le top 5 fait une nouvelle fois la part belle au surf... sur le web. Pour la troisième semaine consécutive, Google et les achats de mots-clés mènent la barque et se place tout en haut de notre classement. (voir notre édito précédent).
Juste derrière, nous trouvons l'UFC Que choisir qui fait un plongeon remarqué dans le monde de la comparaison en assurance santé. L'association de consommateurs en profite au passage pour jeter un pavé dans la mare en dénonçant des sites "concurrents" qui reflèteraient peu le marché de l'assurance en ne proposant que quelques dizaines de produits. Une goutte d'eau dans le marché étoffée de la complémentaire. L'UFC affiche de son côté une centaine d'offres. Ce n'est pas non plus la mer à boire quand on sait qu'à elle seule la Mutualité française représente 426 mutuelles et donc au moins autant d'offres.
Une petite pointe de légèreté dans ce cocktail d'actualités de la semaine. Sur la troisième marche du podium se trouve notre carte "si les assureurs étaient des pays". À ce petit jeu, le chiffre d'affaires d'Axa et le PIB du Ghana se ressemblent comme deux gouttes d'eau, tout comme celui d'Allianz avec la Slovaquie ou encore Munich Re avec le Luxembourg.
Retour à l'actualité bouillonnante de la semaine dernière avec la sortie des eaux de l'AFA à grands renforts de "mesures exceptionnelles" pour soutenir les sinistrés. Désormais sur les plateaux télé, au micro des radios et dans les journaux, FFSA et Gema sont diluées au sein de l'entité portée par son président Bernard Spitz. Preuve que du "cas eau" naît l'ordre. Du moins en façade, car sous la surface, la structuration semble plus agitée sur la représentativité des familles composant le futur paquebot de l'assurance.
Pour clore ce top 5 vous avez repris une rasade de notre article sur le coût du travail dans l'assurance. Deuxième la semaine passée, il reflue toutefois à la dernière place (voir notre édito précédent).
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