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Afer : Gérard Bekerman adoube Aéma Groupe

vendredi 28 mai 2021
Image de Afer : Gérard Bekerman adoube Aéma Groupe

En même temps qu’Aéma Groupe diffusait un communiqué de presse pour indiquer que le processus d’acquisition d’Aviva France franchissait une étape importante avec la signature du protocole d’accord de la vente de l’entreprise, l’Afer organisait une conférence de presse pour dévoiler sa position...

Le verdict est tombé, rassurant : le président de l’Afer Gérard Bekerman s’est longuement exprimé ce jeudi pour dire que son choix se portait aussi sur Aéma. « L’Afer est une institution libre et indépendante », a insisté Gérard Bekerman. « Ce n’était pas dans la mission de l’Afer d’imposer une préférence, mais personne ne peut nous reprocher d’avoir eu une préférence », a ajouté le président, revendiquant ensuite une inclinaison pour Aéma. « Cette cession est une chance, regardez la trilogie comme elle est alignée et positive : c’est bon pour le vendeur, c’est pour l’acheteur, c’est bon pour l’Afer », s’est félicité Gérard Bekerman.

Les exigences de l'Afer

Le président de l’association a aussi rappelé qu’il avait des exigences. Aéma s’engage à respecter le paritarisme, à assurer la performance du fonds général grâce à une diversification des gérants pour améliorer l’allocation d’actifs et à régler le dossier des contrats à cours connu commercialisés par Aviva France. Enfin, Gérard Bekerman appelle de ses voeux la création d’une « compagnie des assurés, en harmonie avec Aéma ». Concrètement, une entrée des adhérents de l’Afer au capital d’un des deux coassureurs du contrat de l’association est une option étudiée.

Après des années de relations parfois houleuses avec Aviva, Gérard Bekerman n’a pas caché son enthousiasme pour le nouveau couple Afer Aéma. « Nous avons la faiblesse de penser que compter 1 million d’adhérents à un horizon de 2 à 3 ans, contre 750 000 actuellement, n’est pas un pari inaccessible », a indiqué Gérard Bekerman.

Soulignant que « l’immense avantage d’une maison comme Aéma, c’est le temps », Gérard Bekerman s’est aussi épanché sur son passé avec Aviva. Il s’est dit « déçu par la grande relativité de ses partenaires », évoquant « courtes vues et courts mandats d’Aviva ». « J’aspire à plus de paix et une plus grande sérénité », a-t-il ajouté.

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